Dans le numéro de juin 2009 de The Pastel Journal, la célèbre pasteliste Elizabeth Mowry retrace le chemin parcouru par sa carrière depuis sa première parution dans le magazine il y a 10 ans. Dans le cadre de notre célébration du 10e anniversaire, l'artiste répond à 10 questions concernant une seule peinture, Poppy Fields (7 × 19), ci-dessous.
Q: Pourquoi avez-vous choisi ce sujet particulier?
R: Je venais de rentrer d'un voyage de randonnée en France, où les champs étaient parfois orange solide avec des coquelicots. Je voulais représenter une abondance crédible de fleurs dans un champ ici à la maison, en utilisant la retenue.
Q: A-t-il été peint en pensant à une destination ou simplement pour vous plaire?
R: J'étais simplement encore obsédé par l'idée de la façon dont les fleurs s'organisent si bien dans la nature. J'avais aussi appris le mot français pour coquelicot, coquelicot (co-QEH-lee-co). C'était un mot amusant à dire, et ça m'a fait sourire. Parfois, cela ne prend pas beaucoup!
Q: Combien de planification a été consacrée à cette peinture?
R: La planification était minime. Le format horizontal donne aux coquelicots suffisamment d'espace pour se propager de manière naturelle sur le terrain. La ligne d'horizon plus élevée donne le plus grand espace dominant aux coquelicots, et les arbres soutiennent mais n'attirent pas l'attention des fleurs sauvages.
Q: Avez-vous fait des croquis ou des études préliminaires?
R: Non. Le sujet ici est minime. La seule vraie décision impliquait le placement de l'horizon avec une ligne de crayon et indiquant légèrement l'emplacement et l'espacement des arbres. Un trait de crayon clair indiquait la direction de la lumière à travers le champ, me rappelant la zone générale où les fleurs auraient une valeur plus élevée.
Q: Pourriez-vous expliquer brièvement le processus?
R: J'ai commencé par la couleur du ciel, la rendant légèrement plus foncée sur le côté gauche, et sur-tonifiée avec du violet sur le côté droit, laissant le papier propre là où le feuillage serait le plus épais. Ensuite, j'ai appliqué des verts à faible chrominance sur les zones herbeuses, assombrissant les parties du champ en dehors du motif lumineux. J'ai ensuite travaillé sur les arbres le long de l'horizon, créant des formes intéressantes en utilisant un vert grisâtre et une couche de pourpre très délicate. J'ai soigneusement réfléchi les bords des arbres dans la couleur du ciel, en me déplaçant d'avant en arrière. Les coquelicots et les marguerites ont fait un motif naturel agréable. J'ai ensuite ajouté une simple suggestion d'escrime. Quand j'ai entendu le tableau murmurer «assez», j'ai su que c'était fait. Le temps total impliqué, y compris les pauses pour évaluer les progrès, était d'environ trois heures.
Q: Pourquoi avez-vous choisi cette palette et qu'en est-il des couleurs qui expriment l'endroit?
R: Les variations douces des compléments rouge-vert conviennent à l'élégance silencieuse du sujet simple. J'ai choisi un vert à faible chrominance et un rouge-orange doux, associés à une couleur de ciel dans le même groupe de couleurs que les fleurs, plutôt qu'à un bleu plus prévisible, de sorte que la palette n'était pas compromise par l'ajout d'une autre couleur. C'était important, surtout parce que le tableau est petit.
Q: Quels types de pastels et de traits avez-vous utilisés?
R: J'ai appliqué des pastels doux sur le ciel et l'herbe en utilisant un léger trait latéral, assurant que le papier resterait relativement propre lorsque je tirerais les bords des arbres dans le ciel et que les couleurs des fleurs resteraient fraîches. Un total d'environ dix à douze pastels ont été utilisés pour cette peinture.
Q: Avez-vous apporté des changements importants au cours de cette peinture?
R: L'idée d'ajouter des marguerites était une idée tardive, mais elles fleurissent en même temps que les coquelicots, et les deux se trouvent souvent ensemble dans ce pays. Les petits traits blancs crémeux ajoutent une note de couleur fraîche.
Q: Quel aspect particulier vous plaît le plus?
R: J'aime particulièrement l'espace juste à droite du centre où la ligne d'horizon perd sa définition et mène au chemin de la lumière douce à travers le champ.